Démis le 5 février par la commission indépendante des élections relevant de la FTF, Abdessalam Younsi réfute sa révocation et annonce qu’il est toujours président du Club Africain. Du moins jusqu’au 21 février, date de l’assemblée générale élective.
Younsi ne reconnait pas non plus le directoire provisoire installé à la tête du club par la même commission, et qui se compose de Dr Mohsen Trabelsi, Me Zine El Abidine Oueslati et Mehdi Gharbi.
Il annonce même engager des poursuites judiciaires contre sa disgrâce dès ce mardi 9 février.
Lors de son intervention lundi soir sur Attassia, Younsi a contesté qu’il y ait actuellement un vide juridique ou institutionnel.
« Le comité provisoire désigné n’est pas règlementaire. Je reste en place jusqu’au 21 février, date des élections pour lesquelles je ne me présenterai pas », a-t-il martelé par téléphone.
« En réalité, le montant des amendes contractées auprès de la fédération internationale (FIFA) s’élève plutôt à 14,8 millions de dinars, et non à 12,5 millions de dinars comme on l’annonce à tort ça et là, a-t-il ajouté. Si je rejoins un accord avec un investisseur arabe avec lequel je suis actuellement en contact, je paierai les amendes revenant à la FIFA », assure-t-il.
Deux têtes au pouvoir d’un club malade et relégable l’année même de ses cent ans d’existence : un scénario burlesque et surréaliste d’un pilier du sport tunisien.
H.A.