Youssef Brinis, un enfant de 9 ans, souffre depuis 4 ans d’une maladie très rare, la thrombopénie chronique (PTI). Il s’agit d’une diminution de plus de 50% du nombre de plaquettes sanguines . Ses parents, ont tout essayé en vue de faire guérir leur unique enfant, mais en vain. Youssef Brinis risque sa vie d’un jour à l’autre.
Une campagne de sensibilisation a été lancée sur les réseaux sociaux, pour aider les parents de Youssef Brinis à faire entendre leur voix.
Contactée par Réalités Online, Samia Chaouachi, la mère de Youssef Brinis, nous a fait part de son calvaire. »Mons fils souffre de cette maladie depuis 4 ans. Il reçoit au quotidien un traitement par morphine et ce depuis 2012. La moindre égratignure peut lui causer une hémorragie. L’année dernière, il a subi une intervention chirurgicale mais sans aucun résultat. On a essayé, en vain, des centaines de tests médicaux et tous les traitements possibles. La maladie de Youssef ne peut guérir que grâce à un traitement très coûteux. Ce traitement, dont la durée ne peut pas être déterminée au préalable, n’est pas actuellement disponible en Tunisie. On peut toutefois le trouver en France. La boite coûte environ 1030 €. Il lui faut environ deux boîtes par mois. »a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : « Etant donné que ce traitement est trop cher, nous nous sommes adressés à la CNAM pour qu’elle prenne notre enfant en charge . Malheureusement notre demande a été refusée. Le médicament est classé hors liste. Tel a été le motif du rejet ».
Par ailleurs, la mère de Youssef Brinis a tenu à souligner que le ministre de la santé publique, Said Aidi, était au courant du clavaire de son fils. « Mon mari, qui travaille en tant que Steward, avait rencontré Said Aidi, par hasard, il y a trois mois, lors d’un vol . Il lui a raconté l’histoire de notre fils. Le ministre, avait promis de prendre en charge Youssef en lui assurant un traitement de quelques semaines uniquement. 3 mois plus tard, aucun signe de la part du ministre. On a essayé à maintes reprises de contacter le ministère de la santé mais en vain ». a-t-elle regretté.
Samia Chaouachi a affirmé que son fils réclame aujourd’hui son droit aux soins et son droit à la vie. « Youssef est tunisien. L’état tunisien se doit de le prendre en charge. » a-t-elle lancé.