L’éviction d’Abid Briki, ancien ministre de la Fonction Publique et de la Gouvernance, a fait coulé beaucoup d’encre. Dans un entretien accordé à Elhiwar Ettounsi dimanche 26 février, le Chef du gouvernement Youssef Chahed a affirmé que l’ancien ministre avait dépassé certaines limites. « On ne peut se permettre d’attendre quiconque pour qu’il officialise sa démission. Il y a une autorité de l’État à faire respecter », a-t-il tranché.
Le Chef du gouvernement considère qu’Abid Briki était un ministre comme un autre, affirmant que Khalil Ghariani, nouveau locataire du ministère de la Fonction Publique, est une « jeune compétence« . « Le gouvernement ne travaille pas avec les messages dissimulés », a-t-il assuré, déclarant que l’UGTT n’était aucunement visée. « L’UTICA et l’UGTT ont toutes les deux signé le Pacte de Carthage », a-t-il assuré.
Sur un autre sujet, le Chef du gouvernement considère que la loi 52, relative au cannabis, doit être révisée. « Non à la peine de prison pour les consommateurs. Quant aux toxicomanes, nous devons les aider à guérir. C’est aux trafiquants qu’il faut s’attaquer. Il faut durcir les sanctions à leur encontre », a encore souligné Youssef Chahed.