Le chef du gouvernement Youssef Chahed, a appelé les enseignants à reprendre les cours et à remettre les notes aux administrations, insistant que cette grève ouverte menace l’année scolaire et les examens nationaux. » L’avenir de nos enfants est désormais en danger. Rien ne justifie le recours à l’année blanche. Mais, si cette grève persiste, l’année blanche serait malheureusement un fait réel. J’appelle les enseignants à reprendre les cours ce lundi et à remettre les notes. Chaque partie doit assumer ses responsabilités pour sauver l’année scolaire y compris le gouvernement qui s’engagera à maintenir le dialogue. Nous n’avons pas besoin de pression pour traiter les revendications sociales des enseignants. Nous traitons positivement et sérieusement toutes les revendications sociales. A partir de la semaine prochaine, nous allons reprendre les négociations sociales dans le secteur public. Il faut rappeler que la satisfaction de ces demandes matérielles est tributaire de la situation financière du pays, assez difficile. Nous avons encore une chance, la dernière, pour sauver l’année scolaire« a-t-il déclaré sur un ton grave. Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement secondaire, Lassâad Yaacoubi a réagi aux propos du chef du gouvernement par un post publié sur sa page facebook qualifiant le discours de Chahed de « miné« . » Nous connaissons bien le sens de ce discours mais je te le dis clairement nous ne te permettrons pas d’appliquer ce que tu planifiais ! Point !« .a-t-il écrit.
Alors qu’une réunion se tiendrait aujourd’hui au sein de l’UGTT et une autre, celle de la commission administrative lundi, toutes deux qualifiées d’urgentes par la centrale syndicale, le secrétaire général de la fédération de l’enseignement secondaire a préféré prendre les devants et s’exprimer à sa manière. Il est clair que, loin de lui l’idée de défendre les intérêts des enseignants et encore moins ceux des élèves, il préfère poursuivre son bras de faire et faire monter la surenchère pour faire bonne figure.
L’espoir est que Noureddine Taboubi et les membres du bureau exécutif et de la commission administrative trouvent la solution pour mettre fin à la crise.
Dans cette affaire il n’y a ni perdant ni gagnant, il y va de l’avenir de nos enfants.
Yakoubi devrait apprendre à le comprendre.
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