Le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié (Al Watad), Zied Lakhdhar a annoncé que l’expérience du Front populaire semble toucher à sa fin.
Invité de la Radio nationale ce mardi 8 septembre 2020, Lakhdhar a, toutefois, précisé que cela ne signifiait pas la fin du Front populaire. Cela imposait, plutôt, la nécessité de tirer des leçons du passé afin de réformer l’action politique au sein du Front populaire.
Et de soutenir que la gauche consistait à un courant de pensée qui est au cœur même des préoccupations des individus à l’ère actuelle.
« Cette pensée restera à jamais ancrée dans nos sociétés sera toujours défendue« , martèle Zied Lakhdhar.
Il convient de signaler que la dissolution du bloc parlementaire du Front populaire à la suite de la démission de son président, Ahmed Seddik ainsi que de huit députés du bloc (Dont Mongi Rahoui, Aymen Aloui, Abdelmoumen Belanes et Nizar Amami), outre Zied Lakhdhar, en mai 2019, a eu un impact majeur sur l’éparpillement de la gauche tunisienne.
Par ailleurs, cette implosion est due au conflit qui s’est déclenché entre le secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami et Mongi Rahoui d’Al Watad autour du candidat que présentera le Front populaire à la présidentielle.
Le Front populaire s’est, par la suite, divisé en deux : le Front de Hamma Hammami consistant à une coalition électorale et le Front populaire « ordinaire » sur lequel l’élu Mongi Rahoui s’est présenté aux dernières législatives.
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