Dans un communiqué publié ce jeudi 29 février 2024 sur son compte officiel Facebook Mondher Zenaidi, ancien ministre sous Ben Ali et homme politique a annoncé son intention de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle qui devrait avoir lieu à la fin de l’année en cours comme l’a confirmé l’Instance supérieure indépendante pour les élections ISIE.
« Nous exprimons notre disposition à nous adresser aux Tunisiens avec nos programmes et nos propositions lors des prochaines échéances électorales, tout en préservant notre droit de choisir le moment, la forme, les méthodes de travail et l’organisation pacifique et légale appropriées » peut-on lire dans ledit communiqué.
Mondher Zenaidi a affirmé que la Tunisie traverse actuellement une situation sans précédent, marquée par le découragement, la confusion et l’absence de perspectives claires considérant que le devoir national exige davantage de responsabilité. « Face à cette situation préoccupante, le devoir national exige que nous fassions preuve de responsabilité et que nous évitions tout ce qui pourrait alimenter les divisions, compliquer les situations et porter atteinte à notre patrie. Ce devoir implique également de travailler à libérer les volontés, de proposer des solutions, des initiatives et de défendre avec détermination le droit des Tunisiens à une vie meilleure » a-t-il affirmé.
Zenaidi a ajouté que les tentatives d’intimidation, de dénigrement et de répression des voix ne sauraient entamer sa détermination à répondre à l’appel du devoir national, selon ses propos.
« Cette clarification vise à mettre fin aux rumeurs qui ont circulé récemment, certaines délibérées et d’autres résultant d’interprétations spontanées de Tunisiens qui ne me sont liés que par l’amour de cette patrie, dont la souveraineté et l’intérêt supérieur ont toujours guidé nos actions, et pour confirmer que moi-même et tous ceux qui sont fiers de cette chère patrie ne renonceront pas à la Tunisie, et que les solutions ne résident pas dans la perpétuation de la guerre des leaderships et des narcissismes, ni dans l’exclusion des opposants politiques, mais dans la participation active et large des Tunisiens à façonner l’avenir qu’ils désirent. » Peut-on lire encore.