Une fois que nous aurons réussi, aux élections législatives, à avoir un nombre de députés assez important, le Front populaire formera une coalition avec les Partis démocratiques et progressistes issus légitimement des urnes. Mais nous le savons déjà, ce gouvernement travaillera dans des conditions extrêmement difficiles avec des défis importants à relever sur tous les plans.
Des problèmes urgents doivent être réglés dans les plus brefs délais pour apaiser les tensions et parer au plus urgent. Le premier de ces problèmes est celui du chômage qui ravage le pays, cette gangrène qui ne cesse de s’accroître entraînant des périls imprévisibles pour l’avenir de notre expérience démocratique.
Le déséquilibre régional et l’abandon des régions déshéritées à leur triste sort malgré les sacrifices de leurs enfants et les martyrs qui sont tombés pour la Révolution ; cette injustice doit cesser. Il faut leur rendre leur dignité bafouée après toutes ces années de marginalisation et de « hogra ».
L’hémorragie du déficit commercial et l’usure des réserves en devises met le pays en danger et n’est pas à exclure des urgences à traiter par le prochain gouvernement. Sans oublier le problème de la dette qui expose la souveraineté du pays et son indépendance à des risques majeurs.
Le danger du terrorisme et la sécurité du pays et des citoyens sont aussi parmi les grandes priorités. Nous devons faire en sorte que la loi contre le terrorisme entre en vigueur très rapidement pour faciliter la tâche à nos services de sécurité et éradiquer ce fléau terrible qui menace notre État et notre modèle sociétal fondés sur la tolérance et la modernité.
Le Front populaire, avec ses alliés au pouvoir (qui ne seront pas parmi les constituants de la défunte Troïka), militera sans relâche pour une République démocratique et sociale basée sur la démocratie et la justice.
Z. L.
* Membre du conseil des secrétaires généraux du Front populaire