La docteure Jalila Ben Khelil a confirmé ce vendredi 16 août 2024, qu’il n’existe pas de traitement pour la variole du singe à ce jour, soulignant que la prévention reste la meilleure solution face à cette maladie.
Lors d’une intervention téléphonique sur les ondes de Jawhara FM, la spécialiste a rappelé que la variole du singe est apparue pour la première fois en 1980, mais que l’Organisation mondiale de la santé l’a classée comme urgence sanitaire en 2022. Elle a expliqué que la transmission de la maladie se fait principalement par le contact avec un animal infecté, tel qu’un singe. Cependant, une transmission d’humain à humain est désormais également possible par le biais de rapports sexuels.
Les symptômes de la maladie incluent principalement une forte fièvre, des douleurs, de la fatigue, des éruptions cutanées, surtout sur les mains et les jambes, ainsi qu’un gonflement au niveau de la gorge.
La docteure Ben Khelil a précisé qu’aucun traitement spécifique n’est disponible actuellement pour la variole du singe, mais qu’un vaccin est en cours de développement. En Tunisie, aucune case de variole du singe n’a été signalée jusqu’à présent, mais les structures de santé restent en état d’alerte pour toute éventualité, avec une surveillance renforcée aux points d’entrée du pays.
Pour rappel, le Pakistan a annoncé ce vendredi son premier cas de variole du singe (mpox), deux jours après que l’OMS ait élevé son niveau d’alerte sanitaire à son niveau international le plus élevé en raison de la recrudescence des cas en Afrique. La veille, le jeudi 15 août 2024, les autorités sanitaires suédoises avaient signalé la détection du premier cas d’une forme plus grave de la variole du singe en dehors du continent africain.