Le premier juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Tunis a émis hier jeudi un mandat de dépôt contre l’ancien député du Parlement dissous, Sahbi Smara, et un second accusé, pour des charges liées à la planification d’agressions visant à modifier la structure de l’État, d’incitation àla violence, et d’autres chefs d’accusations.
Pour rappel, le ministère public du Pôle judiciaire antiterroriste avait ordonné l’ouverture d’une enquête suite à des informations reçues d’un « informateur » concernant des données sur l’un des candidats à l’élection présidentielle, en l’occurrence Mondher Znaidi, accusé d’avoir versé des sommes importantes pour perturber le processus électoral et semer le chaos dans le pays.
L’enquête a révélé de fausses allégations. Il s’est avéré que l’ancien député, et d’autres individus avaient falsifié une série de documents et d’enregistrements dans le but de créer du désordre et de perturber le processus électoral. Le dossier a alors été transféré au ministère public du Tribunal de première instance de Tunis, qui a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire contre les quatre suspects.
Après avoir été traduits devant le juge d’instruction, ce dernier a décidé de délivrer des mandats de dépôt contre l’ancien député Sahbi Smara et une autre personne tandis que les deux autres accusés ont été maintenus en liberté en attendant la poursuite de l’enquête.