Le projet de loi sur la réconciliation économique et financière ne finit pas de susciter polémiques et tensions, au sein de la classe politique et même dans certains milieux.
Entre le rejet et le refus des uns et le soutien d’autres, le projet initié par le président de la république ne semble pas rassembler mais plutôt diviser une opinion publique déjà mise à mal par la situation chaotique à tous points de vues.
Le débat au sein de la commission de législation générale a été houleux en présence des représentants de la présidence, notamment le directeur du cabinet présidentiel Slim Azzabi.
La séance a été interrompue pour permettre à ces derniers de rencontrer les médias.
Le directeur du cabinet du président de la République a indiqué à l’occasion que la présidence de la République comprend les opposants à l’initiative de la réconciliation économique et financière et trouve légitime de manifester contre la corruption.
Slim Azzabi a mis l’accent qu’il s’agit d’un projet ouvert à toutes les propositions et modifications pour en faire un texte conforme aux exigences constitutionnelles, ajoutant que les dossiers concernés par la réconciliation ne peuvent être annoncés dans l’immédiat car les données peuvent changer.
S’agissant des données chiffrées Slim Azzabi a souligné qu’il s’agit d’un sujet délicat qui doit être scientifiquement étudié au sein des structures de l’ARP, dans la mesure où certains responsables sont actuellement poursuivis en justice et d’autres en prison et certains peuvent bénéficier plus tard de cette loi.
Quant à l’apport de ce projet pour les finances publiques, nombreux sont ceux qui affirment qu’il rapporterait des milliers de milliards à l’Etat alors que d’autres affirment le contraire.
Ce sont les structures de l’ARP et les éventuelles modifications qui en donneront la consistance et l’efficacité.
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