La vacance au sein de l’Instance, poursuit-elle, ne saurait être comblée qu’à travers un consensus entre les partis présents à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). « Lorsque le destin du pays, son image à l’étranger, le destin du processus électoral se retrouvent sous le joug de deux personnes ou de deux partis, là nous sommes en droit de penser que le régime est basé sur des lobbys et sur la mafia », lance la présidente du parti Destourien Libre.
Abir Moussi souligne, par la suite, que le citoyen assiste quotidiennement à un épisode d’un feuilleton. L’Etat, considère-t-elle, est pris en otage par des consensus entre des parties inconnues, dont on ignore l’intérêt et pour lesquelles le tunisien constitue le cadet de leurs soucis. « La Constitution est catastrophique, lacunaire. Elle a donné naissance à un régime politique qui affaiblit l’Etat », déclare, par ailleurs, la présidente du parti Destourien Libre, qui considère que la voie empruntée depuis 2011 est erronée sur le plan politique. La conséquence, poursuit-elle, est claire : une catastrophe économique et sociale. « Le pays se retrouvera dans un tourbillon d’instabilité », ajoute encore Abir Moussi.