AFTURD : 16 jours contre la violence faite aux femmes (Photos)

Une journée d’information sur la loi 58 a eu lieu ce mardi 4 décembre au siège du SNJT au profit des journalistes.
L’AFTURD a organisé cette journée  dans le cadre de la campagne 16 jours contre la violence faite aux femmes et aux enfants et de son partenariat avec « DANER » et du projet « prévention de la violence ».
Ont animé cette journée Monia Kari, professeur de droit et Mounira Hammami, secrétaire générale de l’AFTURD sous la présidence de Soukaina Abdessamad, secrétaire générale du SNJT.
Une certaine interactivité a marqué les discussions autour de plusieurs points du texte de loi qui ont été expliqué en profondeur par les intervenantes.
Mounira Hammami, secrétaire générale de l’AFTURD, a commencé par une présentation de l’association et de ses divers domaines d’intervention qui se basent sur divers thèmes et en particulier la lutte contre la violence faite aux femmes par la direction du centre « Al Aman » d’hébergement des femmes victimes de violence. Le centre est sous la tutelle du ministère de la femme, de la famille, de l’enfance et des seniors.
Hammami a mis également l’accent sur la volonté  de l’association de créer des réseaux avec les associations régionales et la coordination avec elles pour faire réussir les efforts fournis dans ce sens.
Pour sa part, Monia Kari a traité des différents articles de la loi 58 de 2017 et ses dispositions relatives à la prévention de la violence et de la responsabilité des parties intervenantes dans la prise en charge des femmes victimes de violence. Il s’agit des unités spécialisées dans la réception des plaintes au sein des postes de police et de la garde nationale, les agents de la santé publique et les guichets d’écoute et les centres d’hébergement.
La professeure a expliqué les étapes par lesquelles passe la victime de violence à commencer par le dépôt de la plainte puis ce qu’elle doit faire pour garantir ses droits.
Monia Kari a  souligné dans ce contexte que la victime a le droit à l’accompagnement juridique,psychologique, et  sanitaire gratuit en application des dispositions de la loi 58 ajoutant que cette loi criminalise la violence que que soit celui qui l’a commise et l’espace dans lequel cela est arrivé.

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