Le travail des remorquages municipaux, communément appelés « chenguel », est plus que contesté par les citoyens tunisiens qui dénoncent des pratiques parfois abusives.
C’était le cas dans l’un des quartiers huppés des Berges du Lac II, dans la banlieue Nord de Tunis. Sur l’une des rues de la ville, loin de l’avenue principale menant vers Tunis, un remorquage municipal a suscité la colère des habitants.
Les citoyens affirment que leurs véhicules sont pourtant garés dans les règles, ne gênant aucunement la circulation et, surtout, loin de l’avenue principale. Cependant, selon eux, cela n’a pas empêché le « chenguel » de partir à la chasse habituelle des voitures qu’il choisit selon des critères qui demeurent mystérieux.
Face à cette situation, la solidarité s’est organisée : de fait, les citoyens ont décidé de prévenir les autres habitants à propos du chenguel en accrochant des indications improvisées sur les poteaux et les murs.
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