Annoncé et reporté à maintes reprises, le remaniement n’est plus un évènement attendu par les Tunisiens. Il confirme, en revanche, l’isolement du parti islamiste Ennahdha, en tant que composante dorsale de la Troïka. Il démontre également l’existence d’une scène politique morcelée et à ce jour non structurée. Analyse.
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Le choix des armes a-t-il un avenir en Tunisie (1) ?
Par La RédactionPar La RédactionLa grande inquiétude qui pèse sur la transition démocratique est liée à la crainte de la voie des armes que certaines franges du salafisme ont déjà choisie et qui pourrait faire basculer le printemps tunisien, à l’instar de la Libye ou de la Syrie, dans un bain de sang.
Il faut souligner que le printemps arabe a été une véritable aubaine pour le salafisme dans le monde arabe. En effet, les prisons se sont ouvertes pour des milliers de militants, dont une partie était des revenants d’Afghanistan et qui étaient emprisonnés et fortement réprimés du temps de la dictature. Par ailleurs, beaucoup de militants de ce mouvement et qui ont trouvé refuge dans certains pays européens ou dans les pays du Golfe ont pu rentrer en Tunisie après le 14 janvier 2011. Mais cette nouvelle ère de liberté a permis aux salafistes de reconstruire leurs organisations et d’entamer une forte présence dans l’espace public. Une apparition tout aussi fulgurante que surprenante d’un courant considéré jusque-là comme étranger à la culture tunisienne et au sunnisme modéré pratiqué.
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Profanation du mausolée de Sidi Bou Saïd , Encore une !
Par La RédactionPar La RédactionJusque-là, l’identité des incendiaires du mausolée de Sidi Bou Saïd n’a pas été révélée. Entre-temps, les travaux ont été engagés pour sa remise en état. La fête du Mouled y sera cependant célébrée en grande pompe, pour laver l’affront.
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Mis à part quelques couacs, l’organisation est impeccable. Elle est digne d’un grand parti disposant de confortables moyens tel que Ennahdha. L’accueil est courtois, bien que parfois crispé et empreint d’une timide rigidité. Le sens de la discipline, exagéré par de longues années de clandestinité, est frappant.
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Le 23 octobre 2011, a été le couronnement d’une liesse politique, entamée quelques mois auparavant, pour de nombreux Tunisiens. Leur forte affluence dans les bureaux de vote pour vivre le premier scrutin libre dans l’histoire de leur pays en a été la preuve.
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Peut-on encore parler d’inquiétude, de crainte ou de préoccupations ? Non, répond la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) pour qui la situation est alarmante.
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La ville d’El Hencha, au nord de Sfax, vit encore sous le choc à la suite des évènements advenus depuis deux semaines. Les tensions sont perceptibles sur les visages, dans les paroles et autour de la ville
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Sami El Fehri est actuellement en prison, mais la polémique qu’a suscitée son affaire ne s’est pas estompée. Entre instrumentalisation politique pour limiter la liberté de la presse et vraie implication dans une affaire de corruption, tout reste à élucider.
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Les initiatives se multiplient Octobre, mois de tous les dangers ?!
Par La RédactionPar La RédactionLe 23 octobre 2011, a été le couronnement d’une liesse politique, entamée quelques mois auparavant, pour de nombreux Tunisiens. Leur forte affluence dans les bureaux de vote pour vivre…
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GREVE GENERALE A DAR ASSABAH : Les journalistes ne reculent pas !
Par La RédactionPar La RédactionCe que l’on redoutait est arrivé ! Les journalistes de Dar Assabah, ses techniciens comme ses ouvriers, ont entamé mardi 11 septembre une grève générale, à la suite du blocage des négociations avec le gouvernement et après l’expiration du délai du préavis du 1er septembre.