Le décret signé par Donald Trump, relatif à l’interdiction d’entrée de 7 nationalités musulmanes aux États-Unis, n’a pas plu à l’Iran. Concernés par cette restriction, l’Iran a décidé de rendre au président américain la monnaie de sa pièce, en décidant d’interdire aux américains d’entrer sur le sol iranien. « La République islamique d’Iran a décidé d’appliquer la réciprocité après la décision insultante des États-Unis concernant les ressortissants iraniens », a déclaré la diplomatie iranienne dans un communiqué officiel.
Elle est allée plus loin en affirmant qu’il s’agissait d’une mesure « illégale », « illogique » et « contraire aux règles internationales ». Malgré cette mise en garde de l’Iran, le décret du président américain semble avoir pris effet. De fait, des iraniens ont été empêchés d’embarquer, samedi 28 janvier, sur des vols à destination des États-Unis, alors qu’ils étaient munis d’un VISA. Ce sont plusieurs compagnies aériennes qui ont refusé de les embarquer, à l’exemple de Turkish Airlines, Emirates et Etihad Airways.
D’autre part, en Égypte, des sources relevant de l’aéroport international du Caire ont affirmé que les autorités ont empêché 5 irakiens et un yéménites, deux autres nationalités interdites de se rendre aux États-Unis, de voyager.
Rappelons que le décret de Donald Trump restera effectif pendant trois mois, et il concerne l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Seules les minorités chrétiennes peuvent voyager librement.
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