Depuis l’assassinat du martyr Riadh Barrouta mercredi 1er novembre 2017, les sécuritaires appellent à la mise en place d’un cadre juridique clair pour assurer leur protection. « Ce genre de loi ne doit pas être conçu sous la pression des événements et des réactions », suggère Hamma Hammami, porte-parole du Front Populaire (FP), qui qualifie le crime perpétré à l’encontre du martyr « d’odieux ».
« Le terrorisme constitue encore une menace. Il faut mettre en place une stratégie globale », recommande-t-il. Le frontiste estime, par ailleurs, que la protection des sécuritaires est « indiscutable », mais au même titre que celle du peuple. « Cette protection ne doit porter atteinte ni à l’agent sécuritaire, ni au citoyen ni à la presse. Il faut instaurer un équilibre entre la protection des sécuritaires, le respect des droits de l’Homme et le respect des médias », explique encore Hamma Hammami. Et de marteler : « cette question doit être débattue avec sang-froid, sans la pression des événements. Il suffit d’observer ce qui s’est passé à l’étranger, où certaines lois catastrophiques sont passées !« .
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