Le ministère public a ordonné l’ouverture d’une enquête contre l’activiste politique Hela Gharbia, a annoncé Hanen Gaddes, porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, dans une déclaration à l’agence TAP mardi 8 octobre 2024.
Cette décision a été prise en raison de la diffusion par Hela Gharbia de vidéos et de publications sur sa page de réseaux sociaux. Dans ces contenus, elle aurait attaqué les institutions de l’État, ses symboles, et incité à la contestation du régime en place.
Les accusations portées contre Gharbia incluent notamment l’incitation à l’adhésion à une entente terroriste, la tentative de complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, ainsi que l’incitation à des violences entre citoyens. Elle est également accusée d’avoir cherché à modifier la structure de l’État et à semer le chaos sur le territoire tunisien.
Selon Hanen Gaddes, les actions de Gharbia auraient pour effet de porter atteinte à la dignité de l’État et de son président, de semer la peur parmi la population et d’encourager des groupes extrémistes à commettre des actes de violence. Un avis de recherche a été émis à son encontre, et l’enquête est en cours, sous la supervision de l’unité nationale spécialisée dans les crimes de terrorisme. D’autres charges pourraient émerger au cours de l’investigation.