La société civile soutient les fonctionnaires licenciés de l’INLUCC

Des organisations et associations de la société civile ont annoncé, mercredi, la création d’un collectif national de soutien au sit-in observé, depuis le 3 janvier courant, par les anciens fonctionnaires de l’instance nationale de lutte contre la corruption.

Le collectif a été créé pour soutenir les sit-inneurs, licenciés de façon abusive, et défendre leurs « droits légitimes » indique l’agence TAP.

Ces derniers protestent contre la rupture « abusive » de leur contrat de travail, selon le collectif qui est composé de membres représentant, en particulier, la Ligue nationale de défense des droits de l’Homme, l’Ordre des avocats, le Syndicat des journalistes tunisiens, l’Organisation tunisienne contre la torture et le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux.

Le collectif invite toutes les autres composantes de la société civile ainsi que les politiques à « soutenir les sit-inneurs dans leur droit au travail et à la dignité » humaine, soulignant l’importance de la « neutralité » de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) pour qu’elle puisse continuer de travailler « dans la transparence et l’intégrité ».

Dans une conférence de presse, le 12 janvier courant, le porte-parole du sit-in, Mnaouar Saïdi, a déclaré que les sit-inneurs protestent contre la rupture de façon « abusive » de leur contrat de travail et « les atteintes » portées à leur encontre par l’actuel président de l’Inlucc, Imed Boukhris.

Selon-lui, la nomination de Boukhris à la tête de l’Inlucc par l’ancien chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, quelques jours avant le départ de son gouvernement, avait pour objectif de « faire disparaitre tous les dossiers de corruption dans lesquels sont impliqués des membres de son gouvernement ».

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