Un post publié sur sa page officielle Facebook samedi 02 juin 2018, par la syndicaliste Fatma Kada a créé une forte polémique et suscité des commentaires de tous genres. La syndicaliste était revenue sur l’inauguration officielle du bureau qu’elle considère luxueux et de haute qualité du secrétaire général du syndicat de base de la société nationale de distribution de pétroles AGIL S.A qui n’est autre que le fils de Nourredine Taboubi, secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail.
La syndicaliste s’est montrée étonnée de voir le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale et une délégation de syndicalistes inaugurer ce bureau. Elle a dans ce contexte indiqué qu’en regardant ce genre de comportement, les tunisiens n’ont plus à s’étonner de voir le président de la République en train de gâter son fils Hafedh Caied Essebsi.
« Quand un bureau de luxe est inauguré au profit d’un syndicaliste dans une institution publique par un secrétaire général adjoint de l’UGTT et une série de dirigeants syndicalistes, rien que parce que le syndicaliste est le fils du secrétaire général de l’Union du Travail, sachez bien que vous n’avez plus à blâmer Caid Essebsi quand il gâte son fils au mépris du Peuple. Et soyez également compréhensifs quand Noureddine Taboubi dessine les lignes rouges » a-t-elle lancé. (voir capture)
Quelques minutes après cette publication, la Syndicaliste a répliqué aux commentaires lancés par les internautes estimant que le bureau est loin d’être un bureau de luxe comme elle le prétend.
« Supposons qu’il s’agit d’un bureau modeste. La société nationale de distribution de pétroles est une ancienne institution. Des générations de syndicalistes sont passées par l’ancien bureau. Ce dernier n’est-t-il pas à la hauteur du fils à papa? Nous sommes dans une guerre contre la corruption, et la nous donnons à la direction l’occasion de manipuler l’argent public? Est-ce un modèle de notre programme pour sauver les institutions publiques, maintenir sa permanence et sa prospérité et améliorer ses services auprès du peuple trahi?« a-t-elle lancé. (voir capture).