Le manque de médicaments, ressenti par les citoyens et les pharmaciens

La crise de la pharmacie centrale est sur toutes les langues, notamment chez les gens de la profession. Plusieurs parmi eux, intervenant sur plusieurs radio ce mercredi 4 avril 2018, ont déploré le manque de certains médicaments. « C’est à cause de la dégringolade du dinar que nous subissons cette crise. Les médicaments sont devenus plus cher », a déclaré un pharmacien.
Un autre a affirmé qu’il existe des médicaments, pourtant vitaux, qui sont devenus indisponibles (diabète, haute tension artérielle), et c’est même valable pour les contraceptifs. Les médicaments fabriqués en Tunisie n’échappent pas à la règle, puisque certains d’entre-eux sont également indisponibles, selon le pharmacien.
Les citoyens, eux aussi, subissent de plein fouet cette crise. Plusieurs, en effet, ont affirmé que certains médicaments ont disparu des hôpitaux tunisiens, comme, à titre d’exemple, le Famotidine , un antihistaminique H2.
Face à cette crise, Imed Hammami, ministre de la Santé, a affirmé qu’il n’y a, justement, pas de crise. « Nous sommes là pour l’éviter et d’ailleurs, des décisions seront prises », a-t-elle assuré.
Cette crise prend de l’ampleur jour après jour, et ce à cause des menaces qui pèsent sur la Pharmacie centrale dont les stocks de médicaments s’amenuisent, ne dépassant pas 50 jours. Sa dette auprès des fournisseurs étrangers a atteint, pour sa part, 389 millions de dinars.
On aimerait bien avoir ne serait-ce qu’un brin d’idée sur les « mesures » évoquées par le ministre de la Santé.

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