Les marchés pétroliers ont enregistré une hausse brutale des prix suite à des frappes de l’Occupant génocidaire sur des sites iraniens. Le Brent brut a augmenté de 13% pour atteindre 75 dollars le baril à Londres, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) a dépassé 73 dollars à New York. Cette hausse représente la plus importante progression quotidienne depuis le début du conflit en Ukraine en mars 2022.
Les analystes surveillent particulièrement la situation autour du détroit d’Ormuz, point de passage clé pour le transport pétrolier mondial. Les estimations de JPMorgan indiquent que les prix pourraient atteindre entre 120 et 130 dollars le baril en cas de fermeture de ce détroit. Environ 20% des exportations mondiales de pétrole transitent par cette voie maritime, principalement en provenance de l’Arabie Saoudite, de l’Iran, des Émirats Arabes Unis, du Koweït et de l’Irak.
Cette flambée des prix s’inscrit dans une période de forte volatilité des marchés pétroliers. Plusieurs facteurs contribuent à cette instabilité, notamment les tensions persistantes au Moyen-Orient, les ajustements de production de l’OPEP+ et les attaques contre les navires en mer Rouge. Les répercussions économiques de cette hausse des prix pourraient se faire sentir sur l’inflation mondiale et la croissance économique dans les prochains mois. Les observateurs attendent désormais les éventuelles réactions des différents acteurs régionaux et leur impact sur la stabilité des approvisionnements énergétiques.