Le secrétaire général a considéré que la majorité des tunisiens sont devenus incapables de se procurer les produits vitaux. « C’est une situation que nous n’acceptons pas. Nous refusons que le pain des tunisiens devient menacé par la spéculation et la hausse vertigineuse des prix », prévient-il encore, ajoutant que le gouvernement d’union nationale doit taper du poing sur la table et partir à la chasse aux contrebandiers et aux spéculateurs.
Le secrétaire général assure que la centrale syndicale se dressera fermement devant quiconque menacera le pain du peuple, refusera de payer ses impôts ou voudra détruire l’économie nationale. « L’agriculteur tunisien a été lourdement sanctionné par les spéculateurs », ajoute-t-il.
Noureddine Taboubi appelle, par ailleurs, chacun à « assumer ses responsabilités », soulignant l’importance de la mise en place d’une justice fiscale « réelle ». « Les travailleurs ne doivent pas être les seuls à subir la pression fiscale », dit-il encore.