Les pilules contraceptives sont depuis quelques jours en pénurie dans les pharmacies, mais selon le directeur général de la pharmacie Centrale elles sont désormais disponibles, mais en quantités limitées, a-t-il précisé.
Il a dans ce contexte affecté la responsabilité au Port de Radés qui, selon ses dires, bloque l’approvisionnement depuis des semaines.
« Toutes les pilules contraceptives sont en rupture parce que la pharmacie centrale ne paye pas les laboratoires depuis des mois …que certains laboratoires menacent de quitter la Tunisie..
La CNAM ne paye pas les hôpitaux qui eux ne payent pas leurs fournisseurs qui eux ne veulent plus les fournir vu qu’ils ont des dépenses qui augmentent par la faute de l’Etat…
Bref, plusieurs médicaments essentiels … sont en rupture .. Et la liste risque de s’allonger…
Et la DPM vient de donner l’AMM au 52 ème IPP..
Et les rayons des pharmacies regorgent d’écrans solaires, de complément alimentaires importés et de gels intimes .. » avait écrit sur sa page Facebook, l’Association Tunisienne des Pharmaciens Libres (ATPL), le 30 mars dernier.
Suite à ce statut une grand polémique s’est créée surtout que depuis peu il existe une pénurie de stérilets dans les centres de planning familial. A cette pénurie s’ajoute une rupture de stock de toutes les pilules contraceptives, chose qui a été confirmée par le vice-président du Syndicat Tunisien Des Propriétaires De Pharmacies Privées, Naoufel Amira.
Ce dernier a indiqué qu’actuellement dans les pharmacies, il n’y a aucun type de contraceptif.
Par contre, le ministre de la Santé, Imed Hammami a démenti cette information admettant
cependant un manque pour certains médicaments.
Une déclaration qui s’oppose fortement à celle faite par le directeur général de la pharmacie Central pas plus tard que mardi 3 avril, dans laquelle il a annoncé que ces pilules contraceptive sont désormais disponibles.