Salim Ben Hamidane s’en prend au Président Habib Bourguiba

Dans un post publié sur sa page officielle Facebook, l’ancien ministre des Domaines de l’Etat et député du CPR à l’ANC, Salim Ben Hamidane s’est pris au premier chef d’Etat Tunisien Habib Bourguiba.

Salim Ben Hamidane a entamé son post par un rappel de la déclaration du journaliste Sofiane Ben Farhat. Ce dernier avait dit que Ben Hamidane, qui ne cesse jamais de critiquer le régime bourguibien, a étudié dans les écoles bourguibiennes et obtenu son baccalauréat sous l’ère Bourguiba.  

La révolution éducationnelle, le Code du Statut personnel, l’interdiction de la polygamie… Salim Ben Hamidane a indiqué que Bourguiba n’était pas l’auteur de tous ces acquis. L’ancien ministre des Domaines de l’Etat du gouvernement de la Troïka, a adulé la mosquée Zitouna, Taher Ben Achour et Abdelaziz Jâaiet, et finalement la théorie de fornication Kairouanaise avant de traiter Bourguiba d’assassin.

 

 

Salim Ben Hamidane n’est pas le premier politique qui s’en prend à Habib Bourguiba. Le président du parti Islamiste d’Ennahdha Rached Ghannouchi, ne rate jamais l’occasion de salir l’image de Bourguiba lors de ses interventions médiatiques.

Lors de l’adoption de la nouvelle constitution, le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaâfar avait salué Bourguiba en tant que père fondateur de la nation. Tout l’hémicycle avait accordé une ovation au Président Bourguiba, cependant Rached Ghannouchi a refusé de se levée et faire comme tout le reste des personnes présentes à Bardo.

Au lendemain, du soulèvement populaire qui a écarté Ben Ali, Rached Ghannouchi avait accusé le Président Bourguiba d’être le larbin des sionistes. «Le premier président arabe qui a appelé à respecter l’entité sioniste était Bourguiba» a-t-il dit.

Invité à intervenir sur les ondes de Shems Fm, le leader islamiste a pointé du doigt Habiba Bourguiba d’être l’auteur de la crise identitaire en Tunisie. Le leader islamiste a corroboré sa position par la décision prise par le Président Habib Bourguiba pendant le mois de Ramadan. «Lorsque Bourguiba demande aux Tunisiens de manger pendant Ramadhan, c’est un signe d’une crise identitaire» a-t-il expliqué.

Pour Rached Ghannouchi, il ne fallait pas délaisser la langue arabe pour utiliser une langue étrangère dans les universités et les administrations.

Meher Hajbi

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