Intervenant ce mercredi 21 novembre 2018, sur les ondes de Shems Fm, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi a nié en bloc les accusations du président du centre d’Etude de l’Islam et de la Démocratie, Radhouane Masmoudi, selon lesquelles certains dirigeants de la centrale syndicale seraient impliqués dans des affaires de corruption.
Masmoudi, rappelons-le, a déclaré que des dossiers de corruption impliquant des dirigeants de l’UGTT ont été transférés à l’INLUCC, chose que Cheffi a catégoriquement réfuté. « Je défie Masmoudi et ses semblables de nous prouver que des dirigeants syndicalistes, soient impliqués dans des affaires de corruption. Masmoudi devrait plutôt vérifier les comptes de ses amis et des partis qui le soutiennent comme le parti Ennahdha. Nous n’avons pas peur des prisons. Nous sommes prêts à être incarcérés pour notre pays.
La centrale syndicale n’acceptera plus que la Tunisie soit exploitée des parties étrangères. Toutes les décisions de ce gouvernement sont dictées par le FMI et autres institutions financières internationales. Nous ne sommes pas prêts à négocier les droits des ouvriers et des fonctionnaires avec des parties étrangères. Nous avons mis en garde tous les gouvernements qui se sont succédé contre l’endettement à l’aveugle. »a-t-il exprimé.
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