Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi est revenu, ce vendredi 1er mai 2020, sur l’approche du gouvernement concernant le prélèvement d’une journée de travail des employés dans les secteurs public et privé.
Une déclaration faite à l’occasion de la Fête du travail, célébrée exceptionnellement cette année à distance à cause de la propagation du Covid-19 dans le pays.
En effet, le SG de la centrale syndicale a critiqué, sur les ondes de Mosaïque FM, les agissements du gouvernement à cet égard assurant que ce sera discuté lors des prochaines entrevues avec le chef du gouvernement ainsi qu’avec les ministres des Finances et Affaires sociales.
Ainsi, Noureddine Taboubi a précisé que la méthode adoptée par le gouvernement dans le prélèvement de la contribution des salariés sera examinée et qu’elle sera amendée si possible.
Signalons que le membre du bureau exécutif de l’UGTT, Abdelkarim Jrad avait relevé, hier jeudi, que le gouvernement a prélevé plus d’une journée de travail des employés des secteurs public et privé au profit du ministère de la Santé comme convenu et ce en comptabilisant le revenu annuel y compris les primes.
Le montant a, par la suite, été divisé sur les jours de l’année ce qui équivaut, pour certains secteurs, la rémunération de deux journées de travail.
L’UGTT avait, auparavant, affirmé son approbation du prélèvement d’une journée de travail dans les secteurs public et privé au profit du ministère de la Santé.
La centrale syndicale avait, en mars dernier, versé 100 mille dinars au compte postal 1818 consacré au Fonds national de la lutte contre le Covid-19 en Tunisie.
Elle avait, également, décidé de faire don d’une journée de travail au profit d’un fonds dédié aux hôpitaux publics. Ce fonds est géré essentiellement par la Cour des comptes, l’Instance d’accès à l’information, le ministère des Finances, le ministère de la Santé ainsi que l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC).
La Tunisie compte 994 cas Covid-19 confirmés répartis sur les 24 gouvernorats. 41 décès et 305 rétablissements ont été enregistrés dans le pays à l’échelle nationale, selon un dernier bilan officiel.