Tarek Kahlaoui : la politique régionale de Taieb Baccouche a échoué sur tous les plans

 

Le congrès Pour la République (CPR) a appelé  le ministre des affaires étrangères Taieb Baccouche à présenter sa démission. Les dirigeants du Congrès reprochent au chef de la diplomatie tunisienne d’avoir commis des erreurs diplomatiques qui ont pesé lourd sur la lutte  contre le terrorisme. Joint au téléphone Tarek Kahlaoui a affirmé que la politique étrangère, notamment régionale, de Baccouche a échoué sur tous les plans.
Pour Kahlaoui, la diplomatie tunisienne n’est pas parvenue à nouer des relations diplomatiques solides avec les deux gouvernements libyens (gouvernement de Toubrok et gouvernement de Tripoli).
Il a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité de créer de bonnes relations diplomatiques avec toutes les parties politiques en Libye en vue de renforcer notre partenariat dans la lutte antiterroriste.
Tarek Kahlaoui a fustigé la décision du gouvernement tunisien d’arrêter le dirigeant de Fajr Libye Walid bien qu’il ne fasse pas l’objet d’un mandat d’arrêt international. « Cette arrestation aurait été faite suite à une demande du gouvernement de Tobrouk pour des crimes commis en Libye. Or les autorités tunisiennes n’ont pas le droit d’arrêter qui que ce soit ne faisant pas l’objet d’un mandat d’arrêt international ». explique le dirigeant du CPR.
Tarek Kahlaoui a fortement critiqué la décision de la fermeture du consulat tunisien à Tripoli. Pour lui, cette décision va répercuter négativement sur notre coordination sécuritaire avec des les frontière tuniso-libyennes.
«Il faut bien noter que les tribus de Zouaras qui contrôlent les frontières tuniso-libyennes appartiennent aux milices de Fajr Libya », explique Tarek Kahlaoui.
L’autre dossier qui a marqué l’échec de la politique régionale de Taieb Baccouche serait le dossier algérien, estime Tarek Kahlaoui. Selon lui la désignation de la Tunisie comme un allié non stratégique à l’OTAN lors de la dernière visite du président de la République aux États Unis  a affecté  notre relation avec l’Algérie. Tarek Kahlaoui regrette que cette visite n’ait pas été planifiée par le ministère des affaires étrangères. La Tunisie aurait dû consulter l’Algérie à ce sujet.

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