Intervenant ce jeudi 13 décembre 2018, sur les ondes de Mosaïque Fm, la directrice des affaires de la famille au sein du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Malika Ouerghi a affirmé que le projet de loi relatif au congé de maternité pour le secteur privé et public, élaboré en 2017, sera de nouveau examiné par un conseil ministériel.
Selon la responsable au sein du ministère de la Femme, la mère bénéficiera obligatoirement d’un congé d’un mois avant l’accouchement et de trois ou quatre mois de plus avec la moitié du salaire. Le père et la mère sont concernés par cette mesure dans le sens où l’un des deux pourrait en profiter.
Par ailleurs, ce projet de loi, notons-le vise l’unification du congé pour le secteur public et privé, étant donné qu’actuellement la mère bénéficie obligatoirement d’un congé de maternité de deux mois dans le secteur public et d’un congé d’accouchement d’un mois dans le secteur privé.
En cas d’approbation de ce projet de loi, la femme bénéficiera d’un mois avant l’accouchement, trois mois après l’accouchement outre trois ou quatre mois supplémentaires avec la moitié du salaire. Ainsi, le congé de maternité pourrait atteindre les 8 mois.
En ce qui concerne le père, il pourra bénéficier d’un congé de paternité de 15 jours au lieu de deux actuellement. Ce projet permet aussi à la mère de bénéficier de la même période de congé en cas de décès du bébé (chose qui n’existe pas dans la loi en vigueur).
Malika Ouerghi a souligné que l’UTICA a émis des réserves vis à vis ce projet de loi. Ce projet contient une charge financière qui dérange les patrons, a-t-elle indiqué. La responsable a fait savoir qu’elle ne partage pas l’avis de l’UTICA vu que la stabilité psychologique de la mère influence positivement son rendement au travail.