Les événements nocturnes du mardi 9 mars 2021 ont suscité la polémique en Tunisie. Ils se sont achevés par la levée du sit-in du Parti Destourien Libre (PDL) devant le siège de l’Union des Oulama Musulman sur l’avenue Khaïreddine Pecha, et ce suite à l’intervention des forces de l’ordre.
Pour la présidente du PDL, Abir Moussi, ce qu’il s’est passé était « une honte pour l’Histoire de la Tunisie ». « Nous avons été agressés par des sécuritaires et des députés d’Al Karama. Plusieurs partisans du PDL ont été arrêtés. Il y a même eu un recours au gaz lacrymogène contre eux », a-t-elle déclaré dans les médias ce mercredi 10 mars 2021.
Dans ce même contexte, Abir Moussi considère « qu’une machine sécuritaire » s’est mobilisée contre le PDL. « Nous allons tenir bon et poursuivre le sit-in malgré la violence que Hichem Mechichi [qui assure l’intérim du ministère de l’Intérieur] va nous infliger », a encore déclaré Abir Moussi.
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