Une fois encore, la distribution d’aide humanitaire à Gaza s’est transformée en scène de carnage. Ce mardi matin, des frappes sionistes ont visé des centaines de Palestiniens rassemblés à Khan Younès et Rafah, dans le sud de l’enclave, alors qu’ils attendaient de la nourriture. Le bilan est lourd : plus de 60 morts et environ 200 blessés.
Les hôpitaux, déjà débordés, peinent à absorber l’afflux de blessés. Les salles d’urgence sont saturées, les soins intensifs surchargés, et les équipes médicales manquent de tout, jusqu’aux médicaments de base. Cela fait des mois que les stocks s’amenuisent, dans un territoire asphyxié par un blocus total depuis la fermeture des points de passage le 2 mars.
Depuis plusieurs semaines, les zones de distribution d’aide sont régulièrement visées. Ces attaques, qui ont coûté la vie à plus de 300 civils depuis le 27 mai, semblent suivre une logique systématique. Selon des agences des Nations Unies, elles viseraient à pousser les habitants à fuir, dans ce qui s’apparente à une stratégie de déplacement forcé.
Depuis le 7 octobre 2023, le génocide mené par l’entité sioniste dans la bande de Gaza a causé près de 184 000 morts et blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes. Plus de 11 000 personnes sont toujours portées disparues. Les déplacements massifs, la famine et les destructions ont transformé le territoire en champ de ruines.