Au fil de ses statuts et de ses commentaires, Rafik Abdessalam, ancien ministre des Affaires Étrangères impliqué dans le scandale du Sheratongate, poursuit ses attaques contre le président de la République, Kaïs Saïed. Comme prévu, le nahdhaoui a très mal vu la sortie médiatique du président sur l’avenue Habib Bourguiba et son déplacement au ministère des Affaires Étrangères du mardi 2 février 2021.
« Certains veulent croire qu’il est possible de dissoudre le Parlement pour instaurer un régime des ligues révolutionnaires, appartenant à une seule personne. Il rêve ! », a-t-il écrit sur Facebook ce mercredi 3 février 2021.
Abdessalam considère que le régime actuel est protégé par l’État tunisien, la Révolution et le peuple. « Nous sommes ici et nos racines se sont enracinées dans les cités, les villes et la campagne. Ne vous laissez pas distraire par le bruit et les symboles des ligues populaires », a-t-il encore écrit.
On se demande de quel enracinement parle-t-il. Au fil de nos reportages, nous constatons que la majorité écrasante des Tunisiens est défavorable au régime actuel et certains compatriotes sont défavorables à Ennahdha. On aimerait bien voir Rached Ghannouchi, président de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple) s’offrir un bain de foule accompagné, pourquoi pas, de Rafik Abdessalam… Ça risquerait de dégénérer !
F. K