Suite au verdict prononcé par le tribunal de première instance de Tunis à l’encontre de Moez Chakchouk, ex-PDG de l’Office National des postes et depuis peu ministre des transports, le condamnant à une amende 130.3 millions de dinars et la poste tunisienne à 651,5 millions de dinars dans une affaire de transactions financières vers l’étranger ( Western Union), la Poste Tunisienne a tenu à clarifier les points suivants dans un communiqué officiel :
1- L’affaire a été abordée suite à une opération de contrôle de la part des services de la BCT au sujet des transactions effectuées entre 2012 et 2016.
2- La poste tunisienne a donné tous les éclaircissements nécessaires aux services de la BCT et a effectué les réformes suivantes :
– Le contrat conclu avec Western Union a été amendé en annulant l’article relatif au droit exclusif d’opérer dans le domaine des transactions financières et ce afin d’ouvrir la porte de la concurrence aux autres entreprises.
– Le privilège accordé aux agents et aux cadres du Fonds africain de développement en e qui concerne les virements à l’étranger a été annulé.
– Opter pour une autorisation au préalable de la part des services de la BCT pour la réexportation d’une devise importée de la part des non résidents en Tunisie.
– Soumettre les transactions financières à un contrôle continu et faire évoluer le système informatique.
3- Le dossier a été transmis aux services de la douane tunisienne qui l’a, à son tour, transmis à la justice alors que la poste tunisienne a opté pour toutes les réformes précitées.
4- La poste tunisienne tient à préciser que l’affaire concerne son activité en tant que personne morale et non la personne de son ancien PDG.
5- La poste tunisienne a cherché un consensus avec les services de la Douane tunisienne.
6- La poste tunisienne tient à rassurer ses clients que les transactions financières sont soumises aux lois en vigueur du commerce international et du change.
A lire : Khaled Guissouma: Moez Chachouk a été jugé par contumace