Après avoir porté plainte contre l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail) et le Chef du gouvernement Youssef Chahed, le député de Harak Tounes Al Irada, Imed Daïmi, revient à la charge et appelle à poursuivre, cette fois-ci, contre l’ancien Chef du gouvernement et président d’Al Badil Ettousni, Mehdi Jomaa, ainsi que l’ancien ministre des Affaires Sociales, Ammar Youmbai. Dans un statut publié sur sa page Facebook, le député est revenu sur la même affaire dans laquelle la centrale syndicale n’aurait pas payé ses prestations sociales à la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale).
Daïmi affirme que le nom de Mehdi Jomaa a été cité par l’actuel ministre des Affaires Sociales, Mohamed Trabelsi, qui était de passage sur Attessia TV. Ce dernier a affirmé que le procès-verbal d’une réunion à laquelle son prédécesseur avait pris part, Ammar Youmbai, n’a pas été signé. La réunion portait sur 3 points, notamment l’effacement des anciennes dettes de l’UGTT. Mehdi Jomaa, selon Imed Daïmi, avait donné son accord.
Dans ce contexte, Jomaa et Youmbai, poursuit le député, devraient soit nier l’existence d’un tel PV soit faire face aux accusations dont ils font l’objet, relatives à la violation des droits de l’État et d’une institution publique. « Ce sera conformément à l’article 96 du Code Pénal », a écrit le député.
Le PV en question, explique encore Imed Daïmi, comporte « un crime », puisqu’il viole l’article 65 de la Constitution, le système de la comptabilité nationale et la loi régissant la sécurité sociale. « On ne peut effacer les dettes que l’on doit à l’État ou à une institution publique au profit d’une organisation sans se référer à la loi », a encore noté Imed Daïmi, qui rappelle qu’on ne pouvait effacer les dettes par un simple PV. « C’est une honte », a-t-il dit, appelant à mettre en prison les auteurs.
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